Le festival n’oublie pas qu’en 1998, après l’abandon par le domaine de Trévarez du salon des romanciers de Bretagne, il avait repris cette manifestation en créant au cœur du rendez-vous carhaisien un « espace romanciers ». En 1998, sous l’impulsion d’organisateurs du Festival comme Bernard Le Nail… l’adjoint à la culture de Carhaix, Michel Moysan soutenu par le maire André Le Roux, créaient le « prix du roman de la ville de Carhaix ».
Depuis ces deux animations littéraires continuent. Il était donc naturel qu’une édition soit totalement consacrée aux romans et aux romanciers dans toutes leurs diversités : comme le disait le regretté Jean-François Coatmeur, ce genre « protéiforme » sans oublier bien entendu le roman policier, dont la Bretagne est très prolifique et qui lui aussi appartient « à la République des Lettres ».
Gageons que les éditeurs en langue bretonne sauront eux aussi mettre en avant le roman. Ils peuvent compter sur des auteurs de talent même si depuis longtemps déjà la nouvelle est plus prisée des écrivains de langue bretonne.